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Les cartouches et le passé historique.
Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
Les cartouches et le passé historique. il y a seize années
Bonjours a tous
petit rappel pour nous rafraichir la mémoire
Les cartouches sont parmi les témoins privilégiés de notre passé historique.
La grande diversité des munitions produites dans le monde représente un nombre
très important de chambrages. La France est le pays le plus pauvre en ouvrages
sur les munitions. Il y a actuellement plus de 500 calibres différents, ils vont du
calibre de 2 m/m Kolibri, dont la balle pèse moins d'un gramme au calibre 700
Nitro Express (qui dépasse les 15 m/m) don la balle dépasse les 50 grammes.
Les calibres sont exprimés soit en millimètres : 5,6 m/m, 7 m/m, 9,3 m/m, soit
en centimètres ou millièmes de pouces : 22, 222, 223, 243, 270, 280, 300, 458.

- Le diamètre en millième est suivi généralement du signe X et d'un autre chiffre qui
indique la longueur de l'étui : 7 X 64 (Calibre 7 m/m avec étui de 64 m/m). La lettre
R (Rim) indique une cartouche à bourrelet pour arme basculante ( 7 X 65 R).

- Avec les calibres en fraction de pouces, on peut trouver d'autres chiffres dont la
signification varie : 44-40 (calibre 44 avec charge de 40 Grains) tandis que 30-06
signifie (calibre 30 adopté en 1906).

- Identification d'une cartouche :
Pour identifier une cartouche, il faut tout d'abord mesurer à l'aide d'un pied à
coulisse le diamètre de l'ogive (au niveau le plus large) ainsi que la longueur de son
étui. En matière d'identification de cartouches, comme pour tout objet technique, il
est nécessaire d'employer une terminologie standardisée et qui soit compréhensible
par tous. Rappelons que l'on désignesous le mot "Cartouche" l'élément complet de
la munition composé de son étui et de sa balle.

- La désignation des différentes parties d'une cartouche :
Balle ou ogive
Collet - Sertissage du collet - Épaulement
Étui - Corps - Paroi de l'étui - Corps de l'étui
Gorge - Culot - Bourrelet - Fond ou Base.

- Les différentes formes d'étuis :
Cylindrique ou droit,
Tronconique
Bouteillé.

- Les différents types de culot :
Culot sans gorge ni bourrelet
Culot à bourrelet
Culot à gorge
Culot renforcé (Calibre magnum)
Culot à semi-bourrelet
Culot à bourrelet réduit
Culot à bourrelet épais
Culot de type Mauser

- Les différents types d'amorces :
Les amorces sont réparties en deux types, Berdan et Boxer, qui se basent sur le
même principe d'une coupelle contenant la matière explosive placée dans un logement
au culot de la cartouche, appelé "Puits d'Amorce". La différence est que dans le système
Boxer, l'enclume est solidaire de l'amorce, alors que dans le système Berdan, l'enclume
fait partie de l'étui. Le système d'amorçage Berdan est utilisé sur les cartouches militaires
car son prix de revient est inférieur au système Boxer. Par contre l'amorçage Boxer, grâce
à son orifice d'évent central, permet le rechargement aisé de l'étui et c'est celui qui est le
plus apprécié des tireurs.

- Les différents métaux utilisés pour les cartouches :
Trois types de fabrication domine à travers le monde , cuivre, nickel, laiton.

- Le choix pour trouver le bon calibre :
Le choix d'un calibre et d'un projectile doivent se faire en tenent compte des pires
conditions d'utilisation et non des coups heureux. L'expérience prouve par exemple
qu'en battue on a une chance sur trois d'atteindre l'animal dans les 2/3 arrière, au delà
de la zone mortelle (tête, cou, défaut de l'épaule). Il faut donc choisir un calibre et un
projectile efficaces sur les parties les moins vulnérables. Il le seront d'autant plus sur
les autres.

- Calcul de l'énergie : L'énergie cinétique est souvent assimilée à la puissance du projectile,
ce qui n'est vrai qu'en partie seulement. Le projectile provoque dans le corps d'éventuelles
destructions qui sont l'effet d'un travail. Ce travail s'exprime par l'énergie cinétique ou "force vive".
Celle-ci se calcule suivant la formule : m x V2
E =2
Le résultat s'exprime alors en joule. Pour l'exprimer en Kilogrammètres (Kgm), unité de mesure
ancienne plus répandue mais plus parlante, il faut tenir compte du fait qu'1 Kgm = 9,81 joules,
ce qui modifie la formule suivante : m x V2
E = 2 x 9,81
L'énergie cinétique varie donc comme le carré de la vitesse et en proportion simple du poids du
projectile. On mesure l'énergie à la bouche (E0) ainsi que l'énergie restante à différentes distances :
50 mètres (E50), 100 mètres (E100) etc. Elles figurent sur les tables de tir des fabricants.
Pour produire un effet sastifaisant , on estime généralement que l'énergie restante à l'impact doit
être de l'ordre de 100 Kgm pour un chevreuil, 175 Kgm pour un sanglier ou un cerf. Attention
l'énergie cinétique indique une puissance théorique, pas une efficacité pratique.
Amitiés Légio
Daniel
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Re: Les cartouches et le passé historique. il y a seize années
Merci pour le recap


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