J'ai tiré un vrai "bench" à Eurostand (en invité) en présence entre autres du champion de France de l'époque (2010). J'étais le seul (presque) à ne pas charger sur place et je ne parle même pas de mon matériel. J'étais le...... du jour
La majorité utilisaient pour le tir (5 manches de 5 cartouches) tjs les mêmes 5 douilles. Une réserve de 3-5 autres douilles pour les essais. Et entre chaque manche (40 minutes) ils rechargeaient. Tous équipés, entre autres, de chiffons, doseuses, balances, petites presses et bidons à poudre parfois directement "liés" à la doseuse et j'en passe... Le tout, sur des grandes tables à leur disposition. Seuls certains tirant au 30BR (ce calibre était à la mode) utilisaient les munes chargées à la "maison". Il paraît (d'après les utilisateurs de ce calibre) qu'il est aussi facile (pas capricieux) à charger que le 308. Donc pas nécessaire de le charger sur place (réponse obtenue à ma question).
Tous (ou presque) faisaient le nettoyage complet de leur matériel et compris le canon. En finition: un coup de huile (siliconé je suppose) dans le canon suivi d'un passage à la brosse ou d'un patch.
Le calibre le plus utilisé par les "vrais compétiteurs" ce jour-là: le 6PPC. Imbattable ou presque à 100m (le 30BR pas loin dérrière). Par contre, à 200m et le vent de l'après-midi... mon 308 chargé 600m (45,5gr de N140 et scenar moly 155gr)... se défendait "mieux que bien", jusqu'à ce qu'on arrête l'entraînement pour cause de manque de lumière (en février à 17 heures...).
Pratiquement toutes les poudres les plus connues étaient utilisées (d'après les bidons traînant sur les tables) et compris la PCL.
Et... je ne parle pas du nombre de drapeaux "deux faces (vert-rouge) le long des 100-200m à tous les postes de tir.
Au retour, je me suis fait la réflexion: "Maintenant je comprends mieux l'expression "tireur du dimanche"
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Adeus/Au revoir
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