La bataille de Courtrai, ou bataille des éperons d'or, opposa l'armée du roi Philippe IV de France aux milices communales flamandes avec l'appui de milices venant de Namur et de Zélande le 11 juillet 1302, près de Courtrai
Les combattants flamands et leurs alliés, peu au fait des us et coutumes de la guerre, massacrent les chevaliers à terre sans chercher à faire de prisonnier. Périssent ainsi dans la bataille un grand nombre de chevaliers français dont le comte Robert d'Artois, le comte de Nesles, le comte Jean d'Aumale et le négociateur Pierre Flote.
Les troupes victorieuses ramènent comme trophées les éperons d'or de tous les chevaliers tombés dans la bataille. Ces trophées orneront l'église Notre-Dame de Courtrai avant d'être récupérés par la France et installés à Dijon.
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Aujourd'hui, beaucoup de Belges et surtout de Flamands voient dans cette victoire la naissance de leur nation. Par ailleurs, le grand historien belge Henri Pirenne a voulu voir dans la «bataille des éperons d'or» la première manifestation de l'unité belge par le fait que des gens du comté de Namur (Wallonie actuelle) combattirent aux côtés des Flamands.
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fr.wikipedia.org]évèle
La bataille de Mons-en-Pévèle opposa, à Mons-en-Pévèle, les troupes de Philippe le Bel aux troupes flamandes le 18 août 1304. Elle fut remportée par Philippe le Bel .
le 18 aout 1304
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La bataille des Eperons d'or a été précédée par les "Matines brugeoises", dans la nuit du 17 au 18 mai 1302 quand les Brugeois massacrèrent 200 Français dans leur lit pendant la nuit (cela vous en dit déjà un peu ...)
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Il est à noter que le Comte de Flandre de cette époque, Guy Dampierre, était également Comte de Namur. Et des troupes namuroises combattirent pour leur comte, donc du côté flamand.
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Face à la chevalerie française, les fidèles du comte de Flandre, Roger de Lille, Didier de Hondschoote, Siger de Bailleul, Gérard de Roubaix et bien d'autres, et les milices flamandes avec à leur tête Guy de Namur, Guillaume de Juliers, Jean de Renesse et des chevaliers accourus du Namurois, du Brabant et même d'Allemagne. Parmi les fantassins, tout un peuple venu de Gand, Bruges, Damme et des campagnes environnantes. La bataille qui s'engageait allait donc départager les tenants du roi de France. leliaerts contre klauwaerts. Les premières attaques commencent à l'heure du midi, le terrain est marécageux, coupé de fossés et de ruisseaux. La cavalerie française se trouve au centre du combat, essayant de rompre le front flamand protégé de plançons à picot (longues piques terminées par une pointe de fer: goedendags en flamand). Les flèches flamandes "obscurcissaient le ciel", frappaient chevaux et cavaliers qui tombaient emmelés dans la boue. "Tuez tout ce qui porte éperons!"
Robert d'Artois et Jacques de Châtillon sont touchés à mort, 68 princes et seigneurs et 1100 chevaliers périrent : 700 éperons d'or, tels des trophées, ornèrent les voûtes de l'église Notre-Dame de Courtrai. La bataille des Éperons d'or, toute l'Europe en entendra parler.
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belgique-insolite-et-occulte.blogspot.com]
Philippe le Bel reprit les éperons d'or deux ans plus tard le 18 Août 1304 à l'occasion de la bataille de Mons-en-Pevèle, où il prit sa revanche sur les milices flamandes. La Flandre conservera son autonomie mais sera condamnée par le roi de France à de fortes amendes. Les éperons d'or furent alors transférés à la cathédrale de Dijon.
Ceux qui pendaient à Courtrai sont des copies et pour Pirenne !